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Art du Contretemps
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29 août 2012

Aurélie 3,

Mais ce ne fut pas le cas. A peine six mois plus tard, elle s’était laissé transporter par un médecin qui, bien que marié, lui avait apporté l’expérience dont elle avait besoin, aussi bien pour garder un secret que concernant les façons d’éviter de tomber enceinte. Elle avait alors considéré l’ensemble avec un certain détachement, un peu comme si elle avait retiré ses lunettes et ne voyait par conséquent pas distinctement ce qui se passait. Aux alentours de Noël, quand elle avait remis ses lunettes, elle avait retrouvé une vision normale et avait mis un terme à la relation.

Ce qu’elle vivait avec Gilles était différent. Depuis l’instant où le manchot, que la plupart considérait comme son oncle, était apparu à la porte presque 3 ans auparavant, elle avait ressenti un mélange de curiosité et de tendresse qui l’avait attirée vers lui, lentement mais inexorablement, comme le roulis de l’océan parvient à déplacer le chargement arrimé dans les cales d’un bateau.

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Commentaires
M
Toujours une belle écriture, et une histoire vraie... en tout cas très réelle ! Bravo Jean !
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T
oui c'est vrai que c'est bon de se perdre ! pour ma part je suis moi mais aussi Toumi , Toumoi et accessoirement Anne. C'est fou tout ce que je suis !!
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Z
qui est jean... qui est toumoi... un peu perdue mais c'est pas grave, c'est si bon de se perdre aussi
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T
c'est vrai qu'il est impossible de lutter contre l'océan comme il est impossible d'être insensible à ton écriture Jean !
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Z
l'image des lunettes retirées est une belle image, puis, ton histoire est pour ma part une métaphore de beaucoup de relations amoureuses . Le roulis de l'océan...tes images sont parlantes, ton écriture fluide "s'écoute" limpidement.
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